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7 mai 2025Et si mieux dormir, ce n’était pas une question de performance… mais un retour à soi, en douceur ?
On croit souvent savoir pourquoi on doit bien dormir. Parce que « c’est bon pour la santé », « on est moins fatigué », ou encore « il faut ses huit heures »… Oui, mais au fond, qu’est-ce qu’un bon sommeil change vraiment dans notre vie ? Et surtout, pourquoi est-il si difficile de le retrouver quand il se fait la malle ?
Le sommeil, ce n’est pas juste “se reposer”. C’est cet espace secret et puissant où notre corps et notre esprit travaillent en coulisses, sans qu’on ait besoin d’intervenir. On pourrait même dire que, chaque nuit, un super-héros intérieur enfile son costume pour réparer, trier, apaiser. Pendant que nous nous croyons inactifs, il reconstruit, efface les traces de la journée, range les souvenirs, et prépare le terrain pour demain.
Mais voilà, notre super-héros n’aime pas le stress. Il se retrouve vite débordé face aux tensions accumulées, aux pensées qui tournent en boucle, aux écrans lumineux qu’on consulte jusque tard. Le stress et le manque de sommeil forment un duo infernal, l’un nourrissant l’autre dans une boucle difficile à briser. Plus je suis tendu, moins je dors… moins je dors, plus je suis tendu.
Et si, au lieu de nous accuser de “mal faire”, nous apprenions à regarder ce sommeil avec curiosité, douceur, et humilité ? Comme un ami qu’on aurait négligé, mais qui n’attend qu’un signe pour revenir. Anne Ariztegui nous invite à retrouver ce lien, non pas par des recettes magiques, mais par des gestes simples, réalistes et respectueux de soi.

2. Apaiser l’esprit avant d’éteindre la lumière
Aller se coucher avec une tête pleine, c’est comme tenter de s’endormir dans une pièce en désordre. Prendre un moment pour écrire ce qui tourne en boucle, méditer, ou juste poser les mains sur son cœur et respirer profondément… ce sont de petites portes qui s’ouvrent vers le lâcher-prise. Anne le rappelle : « Le sommeil ne se force pas. Il s’invite quand on lui fait de la place. »
3. Alléger la fin de journée
La soirée est souvent le prolongement de la tension du jour. Pourtant, ce temps est précieux pour préparer la nuit. Eviter les discussions chargées tard, repousser certaines décisions au lendemain, choisir un repas léger… autant de choix qui aident notre système nerveux à descendre d’un cran. Le sommeil, comme un animal farouche, s’approche plus volontiers quand l’environnement est apaisé.
Ce qu’il se passe pendant que nous dormons…
Imaginez votre cerveau comme un grand bureau, rempli de dossiers. La journée, on empile, on entasse, on rajoute des post-it. La nuit venue, le super-héros du sommeil entre en scène : il trie les papiers, jette les doublons, classe les archives. Il passe aussi un coup d’éponge sur les émotions trop vives, remet de l’ordre dans les priorités, répare les petites fissures. Et pendant ce temps, le corps en profite pour consolider les défenses, reconstruire les tissus, recharger l’énergie vitale.
Ne pas laisser ce processus opérer, c’est comme laisser ce bureau sans jamais ranger. Au fil des jours, le chaos s’installe. Ce n’est pas forcément dramatique tout de suite, mais on finit par ne plus savoir où sont les choses importantes… et par se sentir dépassé.
Heureusement, retrouver ce sommeil réparateur n’est pas hors de portée. Anne partage, dans ses accompagnements comme dans sa conférence, des clés concrètes, accessibles, qu’on peut expérimenter dès aujourd’hui.
Trois clés pour choyer son super-héros intérieur
1. Créer un rituel de transition
Le sommeil n’aime pas les ruptures brutales. Il a besoin d’un pont entre l’agitation du jour et la quiétude de la nuit. Instaurer un rituel, même modeste, c’est envoyer un signal de sécurité à notre corps. Cela peut être une tisane, quelques respirations, une lecture douce, ou simplement tamiser les lumières. Ce rituel n’est pas une obligation, mais une invitation : “C’est bon, tu peux relâcher.”
Ces clés ne sont pas des “devoirs”, mais des expériences à tenter, avec bienveillance. Il ne s’agit pas de “réussir son sommeil” comme un objectif de performance, mais de renouer avec un rythme plus respectueux de soi.
Retrouver le sommeil, c’est retrouver un espace intérieur
Dans notre monde où “faire” prime sur “être”, prendre soin de son sommeil peut sembler superflu. Et pourtant, c’est là que nous récupérons notre énergie, notre clarté, notre capacité à traverser la vie. Le sommeil réparateur est un acte de tendresse envers soi. Une façon d’honorer ce corps, cet esprit, qui portent tant chaque jour.
Ça vous dit d'aller plus loin ?
Anne Ariztegui partagera ces clés et bien d’autres lors de sa conférence le 20 juin à 19h15 au centre Impulsion de Vie, un temps pour explorer ensemble comment mieux dormir, mais surtout comment mieux se respecter dans notre rapport au repos.
Parce qu’au fond, le sommeil est peut-être notre super-héros le plus fidèle… encore faut-il lui ouvrir la porte.
Pour en savoir plus, découvrez nos prochaines événements juste en dessous.
- Baptiste Keyaert -